By: Celestin, Tchamabe. N (Phd Student, Wits University)

En examinant en profondeur les droits à la propriété intellectuelle, il est probable que les pays en voie de développement sont entrain d’amorcer un des mouvements les plus “sains” de l’histoire. Le premier intervenant à la conférence qui se tient actuellement à Johannesburg sur la Créativité Commune a donné matière à penser aux décisionnaires afin qu’ils prêtent plus d’attention aux liens entre l’amélioration de la qualité de vie et la quête cherchant à rendre la connaissance plus accessible.
Tenu Avafia, un avocat travaillant avec le Centre du Commerce en Afrique australe dit "qu’un lien plus solide doit être fait entre les droits d’auteurs et les droits de l'Homme." Avafia a précisé que, vendant les fruits de la recherche médicale et scientifique à une valeur, entraverait la délivrance des soins de santé dans les pays en voie de développement. Il a précisé "qu’en dernier ressort, nous avons affaire aux êtres humains, et cette composante humaine devrait être primordiale."
Il a dit que les pays en voie de développement devraient redoubler de vigilance afin de s’assurer que les Aspects des Droits à la Propriété Intellectuelle Reliés au Commerce (TRIPS) ne s’étaient pas serrées davantage, comme initialement recommandé par les Etats Unis d’Amérique (USA). Les USA veulent voir les droits à la propriété intellectuelle être renforcés sous la bannière de ‘TRIP plus’.
Ayant aussi intervenu durant la session de la conférence de ce matin, le ‘père’ du concept de Créativité Commune, Lawrence Lessig et l’avocat sur le Projet des Consommateurs sur la Technologie, James Love, a peint un vif tableau sur la façon dont les droits à la propriété intellectuelle représentaient un indicateur sur la façon dont les valeurs éthiques du monde avaient changé.
Lessig a remarqué qu "il y a une façon profondément pas éthique avec la façon dont les USA se comporte avec ‘TRIP Plus’. Elle est aussi mauvaise que l’incitation à la piraterie, dans la mesure où, l’un ou l’autre mouvement décale l’équilibre (entre faire que les créateurs voient les bénéfices de leurs travaux et faire en sorte que leurs travaux puissent être bénéfiques au grand public.
Lessig a accusé les décisionnaires d'être intuitivement contre des idées telles que Créativité Commune "ils considèrent l'idée de rendre la connaissance librement disponible en tant qu’un 'mal 'parce que l'idée de mettre un prix sur des idées est attrayante à ceux qui peuvent se permettre de payer les coûts. Coûteux protège les puissants " a t-il averti.
James Love a indiqué que l'idée même de considérer la connaissance en termes commercialisable était défectueuse. "Il y a quelque chose d’invraisemblable avec une société globale qui est si bonne à déplacer les marchandises privées et si mauvaise à fournir la richesse publique." il a continué.
Love a préconisé un nouveau système sous lequel des brevets de médecine avaient été retouchés de sorte que les compagnies pharmaceutiques puissent posséder les droits au brevet industriel sur un médicament seulement jusqu'à ce qu'il ne touche les étagères.
Ensuite elles (les compagnies) tireraient bénéfice des "prix de fonds d'innovation" basés sur les avantages par accroissement des soins de santé. Ceci signifie que la compagnie tirerait bénéfice du montant d'argent que le gouvernement économise en faveur des soins de santé - l'épargne collectée en employant les médicaments génériques.
Lessig a également défié les raisons données par des gouvernements occidentaux pour ne pas permettre aux pays en voie de développement le libre accès à leurs recherches et ressources éducatives. Il a condamné les arguments avancés par des universitaires et des décisionnaires qui ont affirmé que, avoir à payer pour la connaissance encouragerait les pays en voie de développement à générer leurs propres innovations.
"si ce qu’ils sont entrain de dire est vrai, alors chaque siècle, nous devrons brûler des milliers de livres, de sorte que les gens puissent ‘travailler’ pour ‘re-découvrir’ les choses que newton a faites," Lessig a finalement indiqué.