Par Gervais J. Henrie.

Malgré la diversité de l'expérience africaine, les défis du continentsont les mêmes, retient la conclusion d'un atelier sur l'importance dela Technologie de l'information et de la communication pour ledéveloppement socio-économique, qui a lieu à Accra. Les défis identifiés sont le manque de ressources, l'insuffisance decapacités humaines et institutionnels et un manque de contenu culturelqui est impératif pour atteindre les buts du développement pour lemillenium. Cependant, notre diversité est notre force. En s'adressant auxdélégués, le président de l'atelier, l'adjoint du Ministre de laCommunication sud africaine, M. Radhakrishna Roy Padayaachie, asouligné que la diversité des participants a élargi les perspectivesde ce débat. L'atelier a concerné plusieurs stratégies spécifiques qui vont aiderl'Afrique à promouvoir un développement équitable, durable, global etinclusif de toutes les couches de la société. Les propos du Chef de l'Etat ghanéen, J.A Kufuor ont reçu un écho favorable de participants à l'atelier. ''Il faut critiquer, analyser la performance de nos pays, adhérerà une vision claire et formuler des stratégies définies qui nousaideront à atteindre les bénéfices de la globalisation,'' a déclaréle président au cours de son adresse à la cérémonie d'ouverture duSMSI le mercredi dernier. Les stratégies évoquent le contenu local, la participation active despeuples indigènes, les innovations dans le domaine numérique, laparticipation du secteur privé et des petites entreprises, l'inclusiondes femmes et de jeunes, l'utilisation de TIC comme outil dudéveloppement et le manque de capacité humaine et institutionnelle. Ce résumé des travaux démontre que les mots du président Rwandais,Paul Kagamé ont été bien compris. ''On doit accepter la réalité des choses : les TIC et ledéveloppement socio-économique sont interdépendants et se renforcentmutuellement.’