Friday, February 04, 2005
Problématique du contenu local - Des chercheurs africains sur la bonne voie
La richesse et la diversité des langues africaines n’ont pas encore leur véritable place dans le réseau des réseaux. Pour combler le fossé linguistique, un réseau de chercheurs africains s’active depuis quelque temps. La mise en place des ‘’langues africaines et développement du contenu dans le cyberespace’’ montre que les universitaires sont sur la bonne voie. L’expérience malienne d’un didacticiel pour l’enseignement des langues africaines a donné le la.
Linguiste à l’Ecole normale supérieure de la faculté de l’université de Bamako, au Mali, Emile Kamara se réjouit de l’installation d’un réseau africain appelé ‘’Langues africaines et développement du contenu dans le cyberespace’’. Ses pairs de l’Afrique australe de l’Est, du Nord et de l’Ouest ont ainsi mis en branle un espace de réflexion pour être en phase avec les Nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Le Pr. Yèro Sylla est d’avis que ‘’si on doit développer un Internet africain, il faut d’abord un contenu africain’’. Selon l’universitaire sénégalais, par ailleurs Secrétaire exécutif de la société africaine d’éducation et de formation pour le développement (SAFEFOD), ‘’ il faut que les informaticiens se penchent sur l’utilisation des langues nationales pour véhiculer un contenu local qui regroupe les préoccupations des populations africaines’’.
Selon M. Sylla, ‘’tout processus de Technologie de l’information et de la communication doit être replacé dans un contexte de développement’’.
La richesse et la diversité des langues africaines peuvent constituer une valeur ajoutée pour nos économies extraverties.
Dans le cadre de ses recherches, le Pr. Emile Kamara travaille sur les didacticiels pour l’enseignement des langues africaines. ‘’Il s’agit de programmes d’informations qui servent à l’enseignement des langues locales. Ce qui peut être un facteur déterminant pour leur vulgarisation et leur diffusion au plan international’’, confie M. Kamara.
Ce chercheur malien espère que la conception et l’exécution de ces programmes peut être décisif pour la diffusion et la connaissance des cultures africaines. L’expérience malienne est intéressante à plus d’un titre avec ces nombreuses populations paysannes qui ont été alphabétisées et savent désormais calculer dans leur langue maternelle. Le professeur se projette déjà sur l’avenir avec la mise sur pied d’un didacticiel pour les non alphabétisé dans le cadre de l’apprentissage du français. ‘’Auparavant, ces populations étaient alphabétisées dans leur langue, il doit leur être possible maintenant d’accéder sur le monde en pratiquant d’autres langues internationales’’, souligne-t-il. M. Kamara estime en outre que ‘’dans la plupart des pays, il existe des chercheurs qui s’occupent de la collecte des données traditionnelles, des contes…’’. Il s’agit juste d’harmoniser tout ce travail, conclut-il.
Linguiste à l’Ecole normale supérieure de la faculté de l’université de Bamako, au Mali, Emile Kamara se réjouit de l’installation d’un réseau africain appelé ‘’Langues africaines et développement du contenu dans le cyberespace’’. Ses pairs de l’Afrique australe de l’Est, du Nord et de l’Ouest ont ainsi mis en branle un espace de réflexion pour être en phase avec les Nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Le Pr. Yèro Sylla est d’avis que ‘’si on doit développer un Internet africain, il faut d’abord un contenu africain’’. Selon l’universitaire sénégalais, par ailleurs Secrétaire exécutif de la société africaine d’éducation et de formation pour le développement (SAFEFOD), ‘’ il faut que les informaticiens se penchent sur l’utilisation des langues nationales pour véhiculer un contenu local qui regroupe les préoccupations des populations africaines’’.
Selon M. Sylla, ‘’tout processus de Technologie de l’information et de la communication doit être replacé dans un contexte de développement’’.
La richesse et la diversité des langues africaines peuvent constituer une valeur ajoutée pour nos économies extraverties.
Dans le cadre de ses recherches, le Pr. Emile Kamara travaille sur les didacticiels pour l’enseignement des langues africaines. ‘’Il s’agit de programmes d’informations qui servent à l’enseignement des langues locales. Ce qui peut être un facteur déterminant pour leur vulgarisation et leur diffusion au plan international’’, confie M. Kamara.
Ce chercheur malien espère que la conception et l’exécution de ces programmes peut être décisif pour la diffusion et la connaissance des cultures africaines. L’expérience malienne est intéressante à plus d’un titre avec ces nombreuses populations paysannes qui ont été alphabétisées et savent désormais calculer dans leur langue maternelle. Le professeur se projette déjà sur l’avenir avec la mise sur pied d’un didacticiel pour les non alphabétisé dans le cadre de l’apprentissage du français. ‘’Auparavant, ces populations étaient alphabétisées dans leur langue, il doit leur être possible maintenant d’accéder sur le monde en pratiquant d’autres langues internationales’’, souligne-t-il. M. Kamara estime en outre que ‘’dans la plupart des pays, il existe des chercheurs qui s’occupent de la collecte des données traditionnelles, des contes…’’. Il s’agit juste d’harmoniser tout ce travail, conclut-il.
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