Par Baba Thiam

Le continent noir a un véritable défi à relever dans le cadre de la gouvernance de l’Internet. La gestion des ressources du réseau des réseaux doit revenir aux Africains. En d’autres termes, il urge d’établir des règles.
A travers the African registry for internet numbers (Afrinic), l’espoir est permis. Au deuxième jour des ateliers préparatoires sur la société de l’information qui se tiennent dans la capitale ghanéenne, le président d’Afrinic a campé les enjeux d’une politique hardie de gestion des ASN (Autonomus system numbers) qui permettent d’idendifier les réseaux et les adresses IP.
Selon M. Adiel Akpologan, il y a une relation de cause à effet qui permet ainsi le développement substantiel de l’infrastructure d’enregistrer un véritable développement. Ce qui fera dire au conférencier que la participation de la communauté africaine est vivement appelée. L’expertise est là. Il suffit juste de la mobiliser. De l’avis de M. Akpologan, ‘’il faut être présent sur l’échiquier international pour prendre en charge nos ressources’’.
Afrinic s’active pour couvrir le continent. ‘’Nous sommes en train de récupérer les autres membres qui se sont déjà inscrits au niveau des autres pays’’, lance comme un défi notre interlocuteur. En effet, avant la mise en œuvre d’Afrinic en 2001, des registres régionaux s’occupaient de l’allocation des adresses IP et autres noms de domaines. L’Asie a son Apnic, l’Amérique du Nord son Arin, l’Amérique Latine itou. L’Europe également avec le Ripe NCC.